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L'EFFONDREMENT D'UN EMPIRE

Banc Public n° 281 , Novembre 2019 , Catherine VAN NYPELSEER



L'historien américain Kyle Harper nous présente une histoire revisitée de la chute de l'Empire romain, avec une troisième dimension - celle qui apporte le relief et la perspective - au-delà des recensions traditionnelles basées sur les personnages historiques, l'évolution des institutions politiques , les événements militaires ou religieux:

il s'agit de l'évolution du contexte géophysique et médical de la scène sur laquelle cette structure humaine dont la civilisation occidentale est issue a été construite puis dissoute, après plusieurs siècles extraordinaires


 

A la lumière des recherches et connaissances modernes sur l'évolution du climat et les maladies, cet universitaire étasunien impressionne d'abord par son approche multidisciplinaire inhabituelle, capable d'incorporer au discours historique les notions de sciences exactes comme la météorologie et la biologie, à la différence d'historiens plus littéraires qui se vantent parfois de leur infirmité intellectuelle en matière scientifique.

 

Le degré de familiarité avec la géographie méditerranéenne et la culture antique qui transparaît dans son dernier ouvrage traduit en français, "Comment l'Empire romain s'est effondré – le climat, les maladies et la chute de Rome" est également surprenant par rapport aux préjugés qu'on pourrait avoir compte tenu du fait que ce brillant auteur est un compatriote du président américain Donald Trump…

 

Pour la toute petite histoire, ce livre m'est cher car je le lisais au chevet de mon père sur son lit d'hôpital en mars 2019, qui avait voulu en voir le titre, qu'il avait trouvé "pas marrant"…

 

Du fait de mon manque de culture en matière d'histoire romaine (à cause d'une décision regrettée d'abandonner le latin dans la deuxième moitié de l'enseignement secondaire par suivisme de condisciples peu intellectuelles, et pour manifester par rapport à lui mon indépendance d'adolescente), j'ai dû le relire plusieurs fois afin de fixer la trame chronologique permettant de l'appréhender, et d'assimiler ce feu d'artifice d'informations et de sources de réflexion denses et variées.

 

L'exposé de M. Harper vise à communiquer une synthèse des résultats des recherches récentes, dont il est l'un des auteurs, sur l'évolution du climat et des maladies épidémiques en relation avec l'histoire de l'Empire romain, corrélativement à l'analyse des causes de sa chute, un sujet qui a passionné des générations d'historiens.

 

Cette approche révolutionne la compréhension de cette période cruciale en fournissant des explications rationnelles – les causes des causes, en fait - de nombreux tournants de cette histoire humaine.

 

Certains de ces nouveaux facteurs sont totalement indépendants des actions humaines, d'autres y sont connectés, mais d'une façon que l'on ne peut appréhender que grâce aux progrès des connaissances scientifiques de la fin du deuxième millénaire, inaccessibles aux protagonistes de l'époque.

 

Climat exceptionnel

 

Chronologiquement, la première singularité mise en évidence est une période climatique favorable, distincte du climat méditéranéen actuel, au début de l'Empire (période ayant succédé à la Royauté puis à la République), entre 200 avant et 150 après Jésus Christ (intervalle qui pour les Romains de l'époque correspondait à "de 550 à 900", puisqu'ils comptaient les années à partir de la fondation de Rome, vers – 748 avant JC).

 

Cette période de 350 ans environ est maintenant appelée "optimum climatique romain" (OCR).

"L'OCR a été une phase de climat chaud, humide et invariable dans la plus grande partie du cœur méditerranéen de l'Empire." "(…) le régime climatique a été une force de coopération silencieuse dans ce qui paraît être le cercle vertueux liant l'Empire à la prospérité." (p. 50)

 

Un savant de l'antiquité, le grand Ptolémée, qui vivait à Alexandrie, sur les rives de la Méditerranée au bord du delta du Nil en Égypte, avait noté qu'il y pleuvait chaque mois de l'année à l'exception du mois d'août, alors qu'actuellement il n'y a en moyenne qu'un seul jour de pluie entre mai et septembre!

 

Dans une autre partie du monde, à la même époque, la Chine a également vécu une efflorescence, sous la dynastie des Han.

 

"Le naturaliste Pline l'Ancien, un auteur du 1er siècle, notait que les hêtres qui ne poussaient auparavant qu'à de basses altitudes étaient désormais montagnards. La culture du vin et des olives s'est étendue vers le nord comme jamais auparavant. (…) Les glaciers alpins racontent la même histoire.(…) L'OCR a été une époque de fonte des glaces dans les Alpes." (p. 89)

 

Outre les glaciers, les cernes des arbres (dont la croissance dépend de la température et des précipitations) et les concrétions dans les grottes forment des archives du climat, plus ou moins aisées à analyser. Selon Kyle Harper, qui résume de façon très claire dans son livre les techniques scientifiques au moyen desquelles on peut reconstituer le climat passé "il existe un consensus presque général en faveur d'un âge de réchauffement exceptionnel au début de l'Empire". (p. 91)

 

Oliviers et blé…

 

"Les cartes actuelles qui définissent la zone du climat méditerranéen par les limites des oliveraies sont trompeuses si l'on ne garde pas à l'esprit qu'elles ont varié au fil du temps. On trouve, par exemple, des vestiges de pressoirs à olives sur des sites en Grèce romaine entre 500 et 700 mètres au-dessus du niveau de la mer, bien au-dessus de la ligne actuelle de culture des oliviers: ou bien les paysans faisaient l'effort de transporter leur récolte dans la montagne, ou bien ce sont les ruines d'une agriculture en altitude qui a disparu avec le changement climatique. En résumé, les conditions de l'OCR ont permis de rendre cultivables des zones qui ne l'étaient pas auparavant et qui ne le seraient plus ensuite." (pp 99-100)

 

Pline l'Ancien prétendait encore que l'excellent blé italien poussait également "dans les montagnes". "On estime, non sans prudence, qu'une augmentation de température de 1°C dans les montagnes d'Italie aurait pu procurer un surplus de 5 millions d'hectares de terres arables;" (…) "L'OCR n'a pas seulement permis d'élargir les surfaces cultivées, il a aussi augmenté la productivité. Le rendement de l'agriculture méditerranéenne augmente avec les températures."

 

Origines du changement

 

La variation du climat à l'origine de l'OCR résultait de changements astronomiques (activité solaire propre, variations de l'énergie reçue de notre étoile suite à des modifications de l'orbite, de l'angle de l'axe et de la vitesse de rotation de la Terre), sans rapport avec les activités humaines : "les Romains ne polluaient pas suffisamment l'atmosphère pour accélérer le rythme des changements climatiques" (p. 97)

 

Il faut cependant noter que les Romains "ont coupé les forêts à grande échelle, ils déboisaient pour développer l'agriculture et la machine économique a consommé d'immenses forêts pour faire du feu et comme source d'énergie." "C'est seulement au cours des dernières années que l'on a commencé à penser que la déforestation romaine a été d'envergure." (p. 98)

 

La destruction des forêts augmente l'effet albedo, la réverbération de l'énergie solaire par la surface de la terre, et diminue l'humidité dans la basse atmosphère. "Selon certains modèles climatiques, cette séquence a eu pour effet la baisse du niveau des précipitations dans le monde méditerranéen, en particulier pendant l'été. (…) On peut penser que la déforestation romaine a interagi avec les traits naturels du changement climatique de l'Holocène tardif pour faire basculer le climat du monde méditerranéen vers un régime où les précipitations s'espacent en été."

"(…) si le tournant final vers des étés hyperarides a commencé au cours des dernières phases de l'OCR, difficile d'écarter la possibilité que les Romains aient joué un rôle, même modeste, dans l'accélération du changement climatique."

 

Fin de l'OCR et irruption des pandémies

 

Cyprien, un chrétien Cartaginois, de l'Afrique du Nord romaine, qui vécut de 200 à 258 après JC, témoigne d'un changement climatique au cours de sa vie: "De même le soleil à son déclin lance-t-il des rayons moins brillants et moins brûlants […]. Et la source qui était autrefois abondamment alimentée et coulait largement faiblit avec l'âge et distille péniblement un filet d'eau" (p. 200).

 

Selon Harper, "Pour Cyprien, le monde lui-même était devenu froid et sec. Il n'était qu'un pâle vieillard, au bord de la tombe.

 

Les archives naturelles prouvent que notre témoin était clairvoyant. Les jours souriants de l'Optimum climatique romain touchaient à leur terme. La rupture ne fut pas brutale. L'OCR disparut doucement pour être remplacé par une période d'incertitudes, de désorganisation et de changements qui a duré quelque trois siècles: la transition de la fin de l'Empire romain. Les changements ont eu lieu à une échelle globale. La variabilité solaire a été le principal mécanisme du phénomène. Le soleil brillait moins fort au-dessus de la tête des Romains. Les isotopes de beryllium montrent une baisse précipitée de l'insolation dans les années 240 apr. J.-C. Le froid a suivi. Dans les Alpes, après des années de fonte, le grand glacier d'Aletsch a commencé à progresser."

 

"L'aspect dominant de l'OCR a été une humidité anormale dans tout le bassin méditerranéen. Pendant l'OCR, la longue marche de l'Holocène vers une plus grande aridité a fait une pause. Mais, quand l'OCR s'acheva, les effets d'un plus long cycle d'aridification repassèrent au premier plan."

"(…) les années 240 apr. J.-C. apparaissent comme un moment de sécheresse aiguë sur la rive sud de la Méditerranée. Assoiffant l'Afrique du Nord de Cyprien."

 

Les conditions des pandémies

 

La civilisation romaine a créé les conditions d'un phénomène nouveau dans l'histoire humaine: les pandémies, épidémies qui atteignent "un grand nombre de personnes, dans une zone géographique très étendue" (dictionnaire Robert).

 

Pour Harper, "Les conditions écologiques propres à l'Empire favorisaient ce type d'événements. Pour comprendre le rôle des maladies dans le monde romain, il nous faut arriver à penser l'Empire en tant qu'environnement pour d'invisibles hôtes. La densité de l'habitat urbain, les transformations permanentes des paysages, le réseau dense des connexions internes – mais aussi au-delà des frontières – ont contribué tous ensemble à créer une écologie microbienne unique." (pp. 117-118)

 

La peste "de Cyprien"

 

Après un premier épisode pandémique dénommé "peste antonine" dans les années 160 après J.-C. - suivant l'apparition d'un nouveau type de document en Égypte dans les années 150, la "déclaration des terres non inondées" - pour lequel nous disposons du témoignage du grand médecin romain de l'Antiquité Galien de Pergame (Asie mineure), Harper accorde une grande importance à un deuxième épisode pandémique survenu peu après une sécheresse très inhabituelle en 244-246 en Égypte (où les crues du Nil sont abondamment documentées), l'un des territoires les plus pourvoyeurs de blé de l'Empire, acheminé vers Rome par la mer.

 

Selon lui, "la peste de Cyprien a été totalement escamotée par les historiens de l'Antiquité. (…) cet oubli provient d'une incapacité à apprécier la nature exceptionnelle de cet événement pandémique." (pp. 207-208)

 

Du fait peut-être du nom qu'on lui a donné, parce que les textes de l'évêque puis martyre cartaginois "constituent le document le plus fort au sujet de l'épidémie qui soit parvenu jusqu'à nous", le point de vue dominant, notamment dans la Cambridge Ancient History, la décrit erronément comme "ayant affecté l'Afrique au milieu du IIIe siècle".

 

Or, "Le simple fait de la mortalité dont les contemporains ont témoigné jusqu'aux extrémités de l'Empire mérite d'approfondir l'enquête. La peste de Cyprien n'a pas été une parenthèse sans lendemain dans la Carthage du IIIe siècle ; ce fut une maladie transcontinentale d'une rare magnitude."

 

"Une immense zone a été touchée. 'Il n'y eut presque aucune province romaine, aucune cité, aucune demeure qui ne fut attaqué par cette pestilence générale et désolé par elle.'Elle a 'ruiné toute la face de la Terre'." Elle est attestée "partout où l'on dispose de sources" et gagna "les campagnes comme les villes" en détruisant " 'tout ce qui restait d'humanité' "

 

"À la lettre, la peste de Cyprien vida l'Empire." (p. 209)

 

Mortalité spectaculaire et désintégration

 

Cette étrange nouvelle maladie terrifiait. Les comptes rendus de l'évêque dans ses sermons sur la mort compensent le manque de témoignage médical. Il cherchait à "consoler un auditoire cerné de toutes part par des souffrances indescriptibles." (p.210)

 

La population d'Alexandrie aurait diminué de plus de 60% suite à cette pandémie, par mortalité et par fuite du chaos engendré.

 

"Des sources sérieuses établissent un lien causal entre les conséquences démographiques de la pandémie et les échecs militaires. Dans un cas, l'avancée du roi perse Shapur 1er était directement motivée par la mortalité qui ravageait l'armée romaine et dont il était informé. (…) Les germes ont formé la première vague invisible des grandes invasions. Les frontières ont cédé au début des années 250 apr. J.-C. Ce fut d'abord du côté danubien, où les Carpes et les Goths envahirent l'Empire en 250 apr. J.-C. (…) Les Romains perdaient le contrôle de toute la ligne de l'Est. C'est ensuite la frontière sur l'Euphrate qui céda" en 252 apr. J.-C. "Au milieu des années 250, le système de défense du Rhin se désintégra à son tour." (p. 220)

 

Basculement vers les religions eschatologiques

 

"Avant 200 après J.-C., les chrétiens sont pratiquement invisibles dans nos sources. S'il n'y avait pas eu la suite, les chrétiens des deux premiers siècles ne seraient même pas dignes d'une note de bas de page dans les livres d'histoire. (…) Il faut attendre 300 après J.-C. pour assister à un changement qui stupéfie. (…) le IIIe siècle a été le témoin d'une transformation explosive du christianisme en un phénomène de masse." (p. 231)

 

"La combinaison de la pestilence et de la persécution semble avoir accéléré la propagation du christianisme. (…) La mortalité de masse montrait avec cruauté l'inefficacité des dieux ancestraux et soulignait les vertus de la foi chrétienne. (…)

Le plus grand avantage du christianisme était sa capacité illimitée de créer de nouveaux réseaux de type familial entre de parfaits étrangers sur la base d'une éthique d'amour sacrificiel." (p. 232)

 

"La promesse saisissante de la résurection encourageait la foi contre la peur de la mort. Dans l'effroi de la persécution et de la peste, Cyprien demandait à son public d'aimer ses ennemis. La compassion était au premier plan, ce qui n'était pas sans avoir de conséquences. Les soins de base" (comme l'eau et la nourriture) "apportés aux malades pouvaient avoir des effets importants sur la mortalité".

 

Les religions eschatologiques (l'eschatologie, selon le Robert, "traite de la fin du monde, de la résurrection, du jugement dernier") ont donc succédé à l'ancien paganisme romain, adorant des divinités multiples, souvent associées avec des éléments naturels.

 

La peste du VIe siècle

 

Après une nouvelle perturbation climatique brutale dénommée "petit âge glaciaire de l'antiquité tardive", causée par une série d'éruptions volcaniques dans l'hémisphère sud, trop loin pour être perçues des Romains, ayant envoyé dans toute l'atmosphère des cendres obscurcissant le soleil et causant notamment une "année sans été" en 536 - un 3e événement pandémique dénommé "peste de Justinien", du nom de l'empereur de l'époque (qui ne régnait plus que sur l'Empire "romain" d'Orient (Constantinople), après la chute de la partie occidentale, Rome y compris), a été causé par un nouveau germe inoculé par les piqûres de puces, véhiculées notamment par les rats noirs qui avaient proliféré dans tout l'Empire à cause notamment du stockage et du transport des céréales, et des réseaux d'égoutage des villes.

 

Cette nouvelle peste, la peste bubonique, a eu une capacité bien supérieure à "s'infiltrer dans les zones rurales", où vivaient de 85 à 90% de la population. (p. 328) Elle a été "infiniment plus létale que les précédentes". Dans les cas où la bactérie se développe dans le système lymphatique, les victimes observent un gonflement spectaculaire de leurs ganglions, qui donnent son nom à la maladie. Si elle gagne directement le système sanguin, "c'est une situation terrifiante. Les victimes meurent d'une septicémie généralisée avant même que les signes extérieurs de la maladie deviennent visibles.(…) Quand les malades de la peste ne mouraient pas sur le coup, des vésicules noires de la taille d'une lentille parsemaient tout le corps et la mort suivait le même jour" (pp. 315-317).

 

Dans la capitale, "L'ordre social a chancelé puis s'est effondré. (…) Une véritable famine s'installa dans une cité qui regorgeait néanmoins de richesses. Toute la ville se figea comme si elle avait péri, si bien que l'arrivée de nourriture s'arrêta. Elle disparut des marchés" (pp 321-322)

 

Après s'être entêtés un temps à organiser l'inhumation individuelle des morts, les habitants les laissaient dans les rues.

L'empereur dût se résoudre à les faire transporter en tas puis enterrer dans des fosses communes creusées à la hâte dans les champs. Un témoin chrétien "pensait qu'il assistait à la 'vendange dans la grande cuve de la colère de Dieu', qui était un signe de la fin des temps."

 

L'archange Michel

 

"La ferveur eschatologique a propulsé l'archange Michel à l'avant-poste de la dévotion religieuse. Au plus fort de l'épidémie, on l'apercevait "avec ses cheveux blancs comme la neige parmi les humains, occupé à la rédaction des jugements. (…) [N]'était-il pas l'instrument du jugement de Dieu dont l'heure approchait ?" (p. 386)

 

Le cas particulier de l'Islam

 

La peste bubonique a sévi jusqu'en 749 en Occident, avec notamment un épisode majeur dans les années 660 en Irlande.

 

Pour des raisons liées à la biologie de la puce porteuse, et à leur mode de vie nomade, il semble que cette terrifiante maladie ait épargné l'ensemble des tribus vivant dans le désert.

"Ni La Mecque ni Médine n'ont été touchées par les épidémies de peste qui ont éclaté partout ailleurs au Proche-Orient." Au VIIe siècle, un abbé du Sinaï mentionne que les lieux "désertiques et secs" habités par les non-chrétiens "n'ont jamais fait l'expérience de la peste" (pp. 326-327)

 

Cela donne à réfléchir, quand on rappelle que le prophète Mohammed de la religion musulmane a vécu de 570 à 632. Pour Kyle Harper, "La mission religieuse de Mohammed (…) était une excroissance particulière de la panique apocalyptique générale qui avait triomphé avec la pandémie de peste et le petit âge glaciaire. (…) La révélation était dans l'urgence: adorez le Dieu unique, car l'Heure est proche" (p. 391)

 

Conclusion

 

Nous n'avons pas parlé de tant d'autres sujets passionnants abordé dans ce livre magistral, comme les invasions des Huns, les causes climatiques de ces migrations, puis infectieuses de leur retraite soudaine - qui pourrait avoir pour motif le paludisme qui sévissait dans la région marécageuse autour de Rome.

 

Pour nous, il est clair qu'il devrait recevoir une place de choix dans la bibliothèque de l'honnête humain du XXIe siècle, qui voudrait comprendre d'où vient son monde.

 

Bonne lecture…

Catherine VAN NYPELSEER

     
 

Biblio, sources...

Comment l'Empire romain s'est effondré

Le climat, les maladies et la chute de Rome

Kyle HARPER

La Découverte: janvier 2019 ( traduction Philippe Pignarre)

Princeton University Press (USA): 2017

396 p. + notes et importante bibliographie

28,40€

 
     

     
   
   


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