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Elle était aussi la seule à ne pas avoir de conflit d'intérêts dans le dossier Dexia et aucune des enquêtes à son encontre n'avait abouti à ce jour. Vanackere a par ailleurs défendu la décision récente du gouvernement Di Rupo de recourir à nouveau à UBS pour continuer à l'éclairer dans le dossier Dexia, notamment pour la renégociation délicate des garanties d'Etat accordées à la banque résiduelle.  Trends Tendances a ajouté au trouble ce 3 mai en évoquant un nouveau scandale financier auquel UBS est mêlé:  plusieurs grandes banques internationales (dont UBS) sont soupçonnées d’avoir manipulé le London Interbank Offered Rate (Libor en abrégé) afin de camoufler leurs difficultés de financement lors de la crise financière;  la manipulation consiste à tirer vers le bas les taux à court terme sur les dépôts tout en gonflant les taux à plus long terme pour les grands crédits syndiqués aux entreprises. Il y en aurait pour des milliers de milliards de dollars.
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