En effet, elle vient d´approuver la création, le 7 février 2024, d´un organisme dénommé "l´Alliance pour les technologies des langues " dont la langue de travail sera l´anglais et qui sera installé dans les murs du château de Villers-Cotterêts, là où François Ier rendit l´édit qui proclamait le français langue officielle du Royaume.
Ce bidule entend "développer des infrastructures européennes communes dans le domaine des technologies des langues, accroitre la disponibilité des données sur les langues européennes et préserver la diversité linguistique et la richesse culturelle de l´Europe". Ses membres actuels sont la Bulgarie, la Croatie, l´Espagne, la France, la Grèce, l´Irlande, l´Italie, la Lettonie, la Lithuanie, les Pays-Bas, la Pologne et la Slovénie; l´Autriche, la Belgique, le Danemark, l´Estonie, Malte, la Roumanie et la Slovaquie sont observateurs.
La procédure de recrutement du directeur et de son équipe se déroulera en anglais, avec la remise d´une lettre de motivation, d´un curriculum vitæ et d´un exposé en anglais; "la haute maitrise de la langue anglaise" est "requise", " la maitrise du français en plus de l´anglais" est seulement "souhaitable".
Cette information vous est offerte par... la délégation générale à la langue française et aux langues de France du ministère français de la Culture.
Le macronisme révèle une fois de plus sa vraie nature ("Le français est notre patrimoine, l´anglais est notre avenir", pour paraphraser MITTERRAND*?), et l´Union européenne, son rôle de cheval de Troie du globalisme. "Dieu se rit de ceux qui maudissent les effets dont ils chérissent les causes" (BOSSUET).
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