Nombre de ces opérations et les longues et coûteuses revalidations qui s'ensuivent pourraient être évitées en réduisant le nombre des accidents de la route, mais on n'arrive pas à imposer le moindre frémissement d'une politique de développement des transports en commun terrestres (train, tram, navires) qui diminuerait l'engorgement des grands axes, le degré d'enragement qu'il provoque chez les fous du volant, et la pollution des villes.
Alors que la majorité est certainement d'accord sur ce sujet, y compris les automobilistes invétérés qui adoreraient que les autres leur abandonnent des chaussées bien dégagées.
Le développement de la technique permettrait pourtant de bazarder le vieux système de "démocratie" représentative pour une organisation sociale où les citoyens donneraient leur avis bien plus souvent et plus nettement que par des élections à intervalles de plusieurs années.
Jusqu'à présent, tout ce qu'il nous a rapporté, c'est un système idiot de vote soi-disant électronique qui n'offre plus aucune garantie de ce que les résultats enregistrés correspondent aux votes émis, ce qui est évidemment le comble du progrés démocratique!
Il faudrait aussi se reposer la question des valeurs que l'on souhaite promouvoir. Comment se prévaloir d'une quelconque supériorité par rapport au reste du monde quand on n'est pas capable d'assurer une qualité de vie décente à chaque personne qui se trouve sur notre territoire, qu'elle y soit née ou non ? Des sans-abri meurent de faim et d'abandon en pleine rue, des personnes agées se font aggresser et démolir par des sales gamins qui ne s'y risqueraient pas si l'on arrivait, par une organisation correcte de notre système judiciaire, à leur faire comprendre la priorité que la majorité d'entre nous accordent au respect de la vie humaine.
Sur ce, bonne rentrée à tous, et merci de nous pardonner cet "édito" lapidaire...