Les «marchés financiers», les « investisseurs » - des spéculateurs et des millionnaires -, attaquent les populations pour obtenir leurs rendements à deux chiffres et leurs bonus.
Auparavant, De Keyzer avait travaillé chez l’agent de change Petercam, société boursière non exempte de tout reproche : l’organisme financier est depuis peu poursuivi par le parquet de Gand pour des pratiques de blanchiment d’argent.
Que veulent exactement les puissances bancaires et financières qui pilotent aujourd’hui le navire de l’Union européenne?
La mort de l’État démocratique ? La transformation des États en provinces subordonnées à une sorte de grand empire européen technocratique au service des multinationales et du monde financier? En acceptant cette obligation d’obéir à une technocratie transnationale qui bafoue les droits les plus élémentaires des peuples, questionne Corinne Gobin, nos gouvernants ne sont-ils pas en train de s’engager vers une situation de haute trahison envers leur population ?