En 2012, Swartz avait ouvertement critiqué les Etats-Unis et le régime israélien pour avoir lancé des attaques cybernétiques contre l’Iran. Il était aussi un critique véhément de la liste d’assassinats par drones prévue par le président Obama.
Swartz était un critique du monopole de l’information obtenu par des cartels privés et croyait que l’information devait être partagée et accessible à tous pour le bénéfice de la société entière.
“L’information est le pouvoir. Mais comme tout pouvoir, il y a toujours ceux qui veulent le garder pour eux-mêmes”, avait-il écrit dans un manifeste en ligne en 2008.
L' informaticien avait créé le groupe à but non lucratif Demand Progress. Ce groupe avait lancé avec succès une campagne en 2011 pour bloquer une loi que le parlement américain voulait faire voter et appelée Stop Online Piracy Act , l’équivalent en France à la même époque des lois LOPSI I et II. Si cette loi avait été approuvée, elle comme impliqués dans le partage illégal de la propriété intellectuelle. Demand Progress argumentait qu’il avait mit un terme à ce projet de loi qui aurait très largement autorisé le gouvernement américain à censurer et à restreindre l’accès à une communication légitime sur internet.