Or, remarquent certains, les institutions financières des USA sont connues pour vendre ce qui n’existe pas réellement »: en 2012, la banque Goldman Sachs a, par exemple, vendu des certificats d’or en assurant qu’ils étaient garantis par l’or authentique de ses coffres. Cependant, comme cela s’est su par après, il n’y avait pas d’or dans ces coffres, et la banque travaillait sur la base d’un système de réserve fractionnaire, en supposant que peu de dépositaires exigeraient de récupérer leur or.
Toujours est-il que le fondateur et président de l’Association allemande de métaux précieux, Peter Boehringer, considère que ce refus des États-Unis est un mauvais signe.
La Réserve fédérale des États-Unis est une des organisations les plus secrètes au monde. Depuis bien des années, elle entrepose de grandes quantités d’or de différents pays. Si auparavant, elle était considérée comme l’endroit le plus sûr pour les réserves de beaucoup de pays, maintenant la situation a changé, puisque l’or qui y est entreposé s’épuise du fait de sa vente, son cautionnement ou son utilisation comme garantie financière.
En janvier de cette année, la Bundesbank allemande a informé de sa décision de rapatrier 674 tonnes des réserves officielles d’or déposées à l’étranger d’ici 2020.
« Les réserves d’or d’une banque centrale créent de la confiance », indique l’entité financière dans un communiqué qui assure que cette mesure augmentera la confiance en sa propre économie.
Et l’Allemagne possède la seconde plus grande réserve d’or au monde : 3.396 tonnes.