GABON Une révolution de palais

Banc Public n° 298 , Octobre 2023 , Jean-Françopis Goossens

Si les coups d’état au Niger, au Mali, au Burkina et en Guinée-Conakry impliquent un changement d’alliance et un recul de l’influence française et des pays occidentaux dans le Sahel, le coup d’état au GABON est d’une toute autre nature.

En fait, il n’implique aucun retournement dans ce pays-clé, qui reste très lié et attaché à la France, et s’inscrit plutôt dans une simple révolution de palais qui met fin à la dynastie des BONGO… qui n’était pas sans reproche.

Les présidents africains qui ont émergé fin des années ‘70 disparaissent donc l’un après l’autre.

Ne subsistent que le très prudent président BIYA au Cameroun en place depuis1979, Sassou-Nguesso au Congo-Brazza en place également depuis ’79, avec une interruption de 92 à 97, et MBASOGO en Guinée équatoriale.

Si le Cameroun fait face à des offensives djihadistes apparemment contenues dans le Nord, à la frontière du Nigéria et du Tchad, les deux autres ne sont pas exposés à des périls extérieurs imminents.

Jean-Françopis Goossens

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