Leur système, baptisé INVELOX, devrait selon le fabricant " transformer l'industrie éolienne ". La turbine serait ainsi capable de fonctionner avec des vents de seulement de 3km/h et proposerait un cout estimé à 2 centimes par  KWH.
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En outre,  sa structure plus compacte ne devrait pas empiéter sur les milieux naturels des oiseaux et autres animaux.
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Le système est résolument différent des éoliennes traditionnelles qui captent la force du vent directement en haut de leur mât : il s'agit de capter l’air en surface pour le faire passer dans un goulot d’étranglement jusqu’à une turbine placée en sous-sol. Ce processus permet ainsi d’accélérer le flux d’air et donc de doper la production électrique au niveau des turbines. L' INVELOX se sert d'un puits pour canaliser le vent et l'accélérer avant de l'amener à la turbine qui profite alors d'une puissance éolienne multipliée par 4.  Capturé en surface, l’air accélère dans un goulot d’étranglement. Il entraîne alors une turbine créant un courant électrique stable : des évents ''intelligents''  s’ouvrent et se ferment le long de la tuyauterie et permettent de contrôler l’aspiration d’air.
Diverses cheminées permettant de canaliser le vent devraient être conçues, offrant la possibilité de les monter en réseau pour alimenter un seul et même générateur. Les dimensions de l'ensemble seraient réduites, le fabricant annonçant des pales de turbine 84% plus petites que les éoliennes actuelles.
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L' architecture simplifiée permettrait  une maintenance aisée : plus simple, présentant moins de pièces mobiles, elle nécessite peu de maintenance là où la turbulence des vents extérieurs, qui malmène pales et rotors, constitue la cause principale de dérive des coûts dans l’exploitation des parcs éoliens. Les machines devraient être moitié moins hautes que celles qui garnissent nos actuels parcs éoliens. Le système serait plus robuste et plus stable que les éoliennes actuelles.
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Ces éoliennes proposeraient une production électrique très stable, ce qui faciliterait leur raccordement au réseau: la stabilité et la modularité de la production électrique en feraient une source plus facile à injecter dans le réseau.
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La société promet de réduire le coût du kW de 19 à 36%. Des chiffres difficiles à vérifier, puisque la société est actuellement à la recherche d’investisseurs pour construire ses premiers prototypes.
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Mais aucun prototype à grande échelle n’a encore été construit pour valider ces affirmations. La « start-up » américaine est actuellement en discussion avec plusieurs investisseurs pour ériger des parcs pilotes.