Les auteurs de l'étude ont étudié la population, le climat, l'agriculture, l'énergie, la répartition des richesses de différentes civilisations comme les empires romain, mésopotamien, gupta, pour analyser la situation et ont conclu que, depuis 5.000 ans, les civilisations craquent lorsque les hommes surexploitent les ressources et organisent la société entre un petit nombre de riches et une masse de pauvres.
Deux scénarios différents ont été envisagés par les chercheurs, qui conduisent tous deux à l'effondrement de notre civilisation d'ici quelques décennies. Dans le premier cas, les plus riches, de moins en moins nombreux, mais toujours plus aisés, accaparent les richesses, laissant les plus pauvres dépérir, et entraînent la disparition de la masse des travailleurs, et donc la fin de notre civilisation industrielle. Dans le second scénario, une trop grande exploitation des ressources entraîne la disparition des plus pauvres, et par la suite, la fin des élites.
Pour éviter ces scénarios, l'étude souligne l'importance de réduire les inégalités économiques afin de mieux répartir les ressources, mais insiste aussi sur la nécessité d'une baisse de la consommation des ressources non renouvelables et de la croissance de la population.
Les progrès technologiques sont balayés par les chercheurs de cette étude qui estiment que les avancées technologiques auront des conséquences négatives, et notamment une plus forte consommation et une exploitation croissante des ressources.
