Plus qu'un simple "témoignage", ce livre présente en fait une méthode complète et pratique très bien argumentée pour sortir en quelques années l'agriculture européenne des ornières de la destruction du vivant, des arbres, des monocultures déconnectées de l'élevage – industriel maltraitant les animaux.Cet article d'automne suggérait que Benoît Biteau, ingénieur agronome, élu régional soit nommé ministre de l'agriculture en France… Il a "sauté" directement à l'échelon supérieur !
Chassons les betteraves, et le sucre !
Espérons qu'il réussisse à convaincre – entre autres - le ministre belge de l'agriculture d'abandonner sans préavis le Glyphosate de la firme BAYER-Monsanto et son cortège prévisible de procès coûteux pour l'Etat à cause des cancers mortels (cancer du sein notamment), une des nuisances collatérales de la monoculture de betteraves sucrières, en faveur de laquelle la Belgique a différé l'interdiction de ce pesticide dit "néonicotinoïde", décidée de haute lutte au niveau européen suite à une intense mobilisation des populations:
(suite page 4)
(suite de la page 1)
Pour le ministre fédéral sortant de l'agriculture belge Denis Ducarme (MR), qui se "revendique environnementaliste"(!), "interdire les néonicotinoïdes sonnerait la mort à petit feu du secteur betteravier qui couvre 10 % de la surface cultivée belge. Selon lui, «La fin des néonicotinoïdes signifierait une perte de rendement de 40 %, me disent les experts que j’ai consultés et déboucherait probablement sur le démantèlement de la filière. La Belgique serait acculée à s’approvisionner en sucre dans des pays sans doute moins respectueux de l’environnement»".
Outre les humains, le glyphosate-RoudUp tue les insectes, abeilles, oiseaux, animaux sauvages, plantes locales, génère l'absence d'arbres dans l'agriculture belge…
Par-dessus le marché, ces plantations de betteraves servent quasi-exclusivement à produire le SUCRE décrié par les nutritionnistes et les médecins, qui abime les dents, favorise l'obésité, le diabète… Cherchez l'erreur (de casting).
NON! à la nouvelle sucrerie wallonne de Feluy-Seneffe
… et qu'il persuade dans la foulée la majorité en Région wallonne issue d'élections simultanées à abandonner le scandaleux investissement de 7,6 millions d'€ d'argent public de nos impôts pour une 2e "sucrerie de Tirlemont" en Wallonie, subside attribué à l'été dernier par le gouvernement MR-CDH.
Dans son communiqué du 30 août 2018, le ministre (MR) de l'économie Jeholet vante ce projet industriel "d'économie sociale" de "plus de 300 millions d'€" fondé sur "1.800 planteurs" qui occuperait "plus de 80 travailleurs" en vue de "clients industriels et à l'exportation".
On va donc financer 1.800 + 80 lobbyistes de Monsanto qui coûteront in fine bonbon en soins de santé (Cancers, caries, diabète, obésité…), et la poursuite de la destruction industrielle de nos campagnes, pour augmenter les chiffres économiques de l'exportation de… sucre, un poison nutritionnel.
Au village de Nethen, sur la frontière linguistique, le tram vicinal servit au transport des betteraves lorsqu'il fut délaissé par les voyageurs. Nombreux y étaient les enfants de fermiers réveillés tôt pour aller travailler aux champs de betteraves avant d'aller à l'école, quel que soit le temps.
"En 1999, à la demande de Monsanto, l’Agence étasuniennede Protection de l’Environnement (EPA) augmentait les doses autorisées de résidus de glyphosate (principe actif du Roundup) dans la betterave, jusqu’à +4900%." (Note du service d'études d'ECOLO 07/2015).
Bonnes vacances !
CVN